
Les métastases font peur et c’est normal. Mais lorsqu’il s’agit de métastases cérébrales, le niveau de terreur s’amplifie chez n’importe qui, surtout chez le patient atteint. En fait, en parlant de métastases cérébrales, il faut comprendre que c’est un cancer primitif qui s’est propagé au cerveau et qui a formé de nouvelles tumeurs, appelées secondaires.
Les métastases cérébrales

On peut facilement imaginer à quel point cela doit être douloureux mais aussi difficile à traiter, et pourtant, ce sont environ 30 000 nouveaux cas qui se présentent, rien qu’en France. Dans le domaine des tumeurs intracrâniennes, les métastases cérébrales sont les majoritaires. Mettons donc les points sur les i : les métastases cérébrales ne sont pas les cancers primitifs du cerveau qui eux, se développent à partir des cellules du cerveau lui-même. Les métastases cérébrales se sont étendues dans cette zone mais elles proviennent d’une tumeur qui s’est déclarée dans une autre partie du corps. Malheureusement, dans environ 20 % des cas de cancers solides, cela se solde par des métastases cérébrales. De quels cancers parlons-nous ? Par exemple du cancer du sein, celui des poumons, les mélanomes, le cancer du rein, les choriocarcinomes, etc. Les cancers de l’appareil digestif et de l’appareil urinaire peuvent également se propager vers le cerveau.
Conséquences et traitement

Les effets de ces métastases sont dévastateurs. Ce sont des crises convulsives qui peuvent laisser le patient dans un état de fatigue extrême, des maux de tête insoutenables et fréquents, des problèmes d’élocution, des troubles moteurs et des troubles de la vue, de même que des troubles sensoriels, pour ne citer que ces conséquences terribles. On peut dire que ces métastases altèrent considérablement la qualité de vie des personnes atteintes. Leur survie aussi est sérieusement menacée. D’ailleurs, le traitement de ces métastases est réellement difficile. En fait de traitement, ce sont surtout des soins destinés à circonscrire leur croissance et à accorder un peu de répit au malade, en réduisant l’intensité des douleurs et des symptômes. Le traitement peut consister en une intervention chirurgicale, en une chimiothérapie ou une radiothérapie. La radiochirurgie, des antiépileptiques et des soins palliatifs sont également envisageables selon les cas. De toute manière, chaque traitement est personnalisé.
Quel est le meilleur traitement ?

Comme on l’a dit plus haut, le traitement accordé à chaque malade est du « sur mesure ». Etant donné que souvent ce type de métastases aboutit à la mort du patient, tout est mis en place afin de donner les meilleurs soins possibles à chacun. Parfois, la chirurgie est la réponse la plus appropriée, notamment lorsque la métastase est unique, de grand volume et facilement accessible, et surtout si le patient possède un état de santé permettant ce genre d’intervention lourde. Mais quelquefois, on n’a pas d’autre recours que la radiochirurgie ou la radiothérapie dans le cas où les métastases se situent dans une zone non accessible et stratégique ou si elles sont multiples. Face aux choix, il est conseillé de tenir compte aussi bien des avantages que des risques liés à tel ou tel traitement.