
De nombreux anti-inflammatoires sont en vente libre dans les pharmacies. Nous pouvons citer entre autres le paracétamol, l’ibuprofène et le diclofénac. Aujourd’hui, on retrouve de plus en plus d’études qui mettent en exergue leurs effets indésirables. Voici ce que vous devez donc savoir sur la prise de ces médicaments.
Les anti-inflammatoires ne soulagent pas le mal de dos
Lorsqu’on a une arthrose, une sciatique, des règles douloureuses ou une migraine, c’est presque automatique qu’on se retourne vers les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Il faut comprendre que ces médicaments sont recommandés pour apaiser les douleurs d’origine anti-inflammatoire, mais ils ne sont pas vraiment adaptés pour la lombalgie. En effet, une étude australienne a souligné qu’un seul patient sur six retrouve le soulagement avec la prise d’anti-inflammatoires pour le mal de dos. Il est évident donc qu’il n’est pas vraiment efficace pour cette pathologie-là.
Le paracétamol, le premier anti-inflammatoire à prendre pour l’automédication
Vous pouvez avoir plusieurs anti-inflammatoires dans votre armoire à pharmacie, mais pour soulager votre migraine ou votre arthrose, il est fortement recommandé de commencer par le paracétamol. Les professionnels de la santé conseillent également de prendre que 500 mg avant de passer à 1g s’il ne fait pas effet. C’est un antalgique très sûr. Si au bout de deux ou trois jours de traitement, la douleur ne s’apaise pas, vous pouvez opter pour la prise d’un anti-inflammatoire non stéroïdien comme l’ibuprofène.
Associer l’anti-inflammatoire à un protecteur gastrique
Parmi les effets de la prise des anti-inflammatoires, on peut citer entre autres les brûlures d’estomac. Dans les pires des cas, elle peut aller jusqu’à l’ulcère, la perforation ou l’hémorragie gastrique. Il est à noter que ces effets sont très variables d’un médicament à un autre, mais les risques restent toujours bien présents. L’ibuprofène, le diclofénac et l’aspirine, par exemple, sont moins agressifs pour l’estomac. Pour limiter ces risques, il est important de prendre le comprimé avec un grand verre d’eau et ce, au milieu du repas. Si le traitement avec l’anti-inflammatoire dure plusieurs semaines et si vous prenez une dose assez importante, c’est le cas pour le traitement des douleurs de rhumatisme, il faudrait associer la prise du médicament avec un protecteur gastrique comme l’oméprazole.